Since 1950, most developing countries have enjoyed rapid progress in health, yet some populations, particularly in sub-Saharan Africa, still experience high mortality. With demographic aging, the proportion of poor health accounted for by non-contagious diseases has increased while infectious and parasitic diseases are far from being eradicated. In Global South countries, particular in Africa, public statistics are often insufficient and incomplete when it comes to detailed measurement of mortality levels and trends and precise identification of the diseases that population groups suffer and die from.
Some projects in this program aim to improve our knowledge of mortality levels and trends among men and women over the life cycle and by social characteristics. A wide variety of national, regional, and local data sources are used, either independently or jointly: health data and official life event records, censuses, nationally representative surveys, population group observatories, cohort studies, and others. All program projects involve international collaboration
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la plupart des pays en développement, aujourd’hui communément appelés pays du sud en français, ont bénéficié de progrès rapides en matière de santé. En Afrique subsaharienne, les années 1990 et 2000 ont été marquées par un arrêt général en lien avec la pandémie de VIH/sida mais aussi la persistance de crises économiques et politiques. Malgré une reprise importante des progrès depuis les années 2010, cette région du monde reste en retard par rapport aux autres régions.
De manière générale, les objectifs du développement durable fixés en 2015 maintiennent l’attention sur l’insécurité alimentaire, la santé des enfants, la santé maternelle, et la lutte contre les maladies infectieuses et parasitaires (VIH/sida, tuberculose, paludisme…), une lutte renforcée par la pandémie du covid19 dont on a encore du mal à appréhender l’impact dans les pays où les statistiques sanitaires sont déficientes.
Le déclin de la mortalité des enfants de moins de 5 ans est associé à une concentration des décès durant la période néonatale (28 jours après la naissance). De ce fait, les ODD visent maintenant à réduire la mortalité néonatale à moins de 12 décès par naissances vivantes dans tous les pays du monde d’ici à 2030. L’attention croissance pour la période néonatale s’accompagne aussi d’une attention nouvelle pour les mort-nés. Actuellement, plus de 75% décès néonataux et des mort-nés ont lieu en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne. À ces très jeunes âges, ces deux régions présentent les taux de mortalité les plus élevés au monde, mais aussi un déclin plus lent qu’attendu. Aujourd’hui, la source d’information la plus à même de mesurer et d’expliquer ces excès de mortalité sont les observatoires de population qui comportent un suivi des grossesses.
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Les ODD mettent aussi en exergue le besoin de réduire la mortalité liée aux maladies non transmissibles qui survient de manière prématurée dans beaucoup de pays pauvres. Avec le vieillissement démographique, le poids des maladies non transmissibles (essentiellement maladies cardiovasculaires, cancers, maladies respiratoires et diabète) dans la mortalité augmente. Du fait d’une urbanisation rapide et du développement, on assiste parallèlement à une montée de maladies dites de sociétés (obésité, hypertension…) liées aux comportements des
individus qui constituent des facteurs de risque de maladies non transmissibles (manque d’activité physique, alimentation éséquilibrée…).
Les individus qui souffrent de ces maladies chroniques vivent en mauvaise santé ou avec des incapacités et tout comme dans les pays du Nord, on commence à s’intéresser à la qualité des années de vie gagnées sur la mortalité.
Enfin, l’environnement et l’exposition à la pollution sont devenus des préoccupations majeures qui ont émergé dans la dernière décennie, tout comme les inégalités de santé, qu’elles soient de nature géographique ou socioéconomique (no one left behind des ODD).