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La révolution française s’est faite contre les privilèges de la naissances et a posé en principe que "les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit". Constatnt, au XIXe siècle, que l’inégalité des destins selon l’origine sociale restait grande, ...

Le recul important du nombre de naissances en 1983 attire à nouveau l’attention sur la façon de déterminer l’ordre de grandeur en dessous duquel la natalité serait insuffisante, et celui au dessus duquel elle serait excessive.

En 1980, dans une population mondiale estimée à 4,5 milliards d’hommes, les dix pays de la CE ont au total 270 millions d’habitants dont 227 pour les quatre "grands" : RFA, Italie, Grande-Bretagne et France.

Parmi les stéréotypes entretenus en France sur sa soeur "latine" figurent ceux d’une Italie prolifique, aux traditions familiales méditerranéennes, source d’une intense émigration en Europe et dans les Amériques.

Dans le Douzième rapport sur la situation démographique de la France, préparé par l’INED et présenté ce mois-ci au Parlement, le sujet, chaque année différent, de la deuxième partie, est cette fois "Nuptialité et cohabitation juvénile".

Dans le domaine, essentiel, des rapports entre l’évolution démographique et le développement économique des pays du Tiers Monde, la littérature en français est assez rare.

La mesure de la nuptialité est fondée sur le comptage des mariages à la mairie (1). Comment évolue simultanément le nombre de mariages à l’église ? Parallèlement ou non ?

Les hauts niveaux de la mortalité infantile sont les plus mal connus, faisions-nous observer ici-même il y a deux ans (n°149).