Aspects statistiques
La conception et la mise en oeuvre d’enquêtes quantitatives soulèvent des problèmes statistiques spécifiques
La conception et la mise en oeuvre d’enquêtes quantitatives soulèvent des problèmes statistiques spécifiques
Dernière phase à prévoir dans la réalisation de l’enquête : la restitution des principaux résultats aux personnes enquêtées, aux éventuels partenaires et institutions avec lesquels la collecte a été réalisée et aux enquêteur-e-s qui y ont pris part. Une fois l’enquête terminée, un travail de valorisation s’engage : les enseignements méthodologiques sont régulièrement présentés, discutés et valorisés dans des colloques spécialisés et peuvent donner lieu à des publications en collaboration entre le service des enquêtes et les équipes de recherche.
Les erreurs de sondage se mesurent à l’aide d’indicateurs de variance. Ceux-ci peuvent parfois se calculer de manière analytique ou bien, lorsque le plan de sondage est complexe, par des techniques de réplication telles que le jacknife ou le bootstrap. Cette démarche nécessite d’avoir des informations détaillées sur le plan de sondage
Si la plupart des enquêtes Ined sont des enquêtes quantitatives, l’usage de méthodes qualitatives s’est largement développé à différents stades d’un projet de recherche, le plus souvent en articulation avec l’approche quantitative. Très riches, ces approches sont toutefois assez coûteuses en temps, de collecte comme d’analyse.
Le choix du ou des modes de collecte se situe à la croisée des objectifs et des thématiques de recherche (population cible, sujet et/ou population sensible…), des contraintes méthodologiques et logistiques (existence ou non d’une base de sondage, lieux d’enquête et couverture géographique, caractéristiques et compétences des enquêté-e-s…) et des contraintes financières et de temps.
Pour ne pas compromettre la qualité des données qui seront recueillies, une attention particulière doit être portée à l’élaboration des questionnaires, source potentielle de biais. De la conception aux tests, il faut éviter les risques d’erreur de compréhension ou d’interprétation tout en veillant à ne pas heurter ou influencer l’enquêté-e-e
Les formations des enquêteur.trice.s durent généralement entre un et trois jours. Elles sont structurées autour de trois grands axes : présentation détaillée de l’objet de la recherche, du contexte de l’étude à la problématique précise : cette première entrée dans le projet est généralement menée par l’équipe de recherche. Elle est essentielle pour intéresser et motiver les enquêteur.trice.s sur le projet, leur ...
Les questionnaires collectés ne peuvent être analysés sans la constitution préalable et le traitement d’un fichier des données informatiques. Ce traitement dépend aussi bien du mode de collecte (questionnaire papier, Internet… auto-administré ou par enquêteur-trice) que des analyses que les chercheur-e-s souhaitent effectuer. Le service des enquêtes peut assister de différentes manières (conseil, expertise, supervision du personnel recruté, prise en charge de certains travaux) les chercheur-e-s lors des différentes phases du traitement de ce fichier.
Cette séance thématique sera consacrée à la ségrégation et la discrimination et introduite par Patrick Simon.