William Molmy

répond à nos questions sur la DRIP

© Raphaël Debengy

Ingénieur de recherche à l’INED, William Molmy est directeur des relations internationales et des partenariats de l’Ined depuis le 1er septembre 2011 (entretien réalisé en février 2012)

Pourquoi une DRIP plutôt qu’une DRI à l’Ined ?

Dans le cadre de ses orientations stratégiques 2011-2015, la directrice de l’Ined a souhaité, dans le prolongement des missions de la Direction des Relations Internationales, la création d’une nouvelle structure pour proposer des actions visant à développer et à renforcer les Partenariats de l’Ined avec des acteurs français, européens et internationaux jouant un rôle dans le domaine des sciences de la population ou dans le financement des activités de recherche.

Quelles sont les missions de la DRIP ?

La DRIP assure la coordination et l’animation de composantes partenariales telles que les Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (Pres), les Initiatives d’excellence (Idex), les Laboratoires d’excellence (Labex). Elle favorise aussi la synergie avec les réseaux internationaux, en association avec les unités de recherche et les pôles méthodologiques, et soutient la mobilité des chercheurs (mobilité temporaire à l’étranger des chercheurs et des ITA et accueil de chercheurs étrangers et invités à l’Ined).
Elle participe enfin au portage de l’Ined vers le Campus Condorcet, qui vient d’ailleurs de recevoir le Label Grand Paris pour son apport à la cohésion métropolitaine et sa visibilité internationale.

Le soutien aux appels à projet est-il une activité importante de la DRIP ?

L’Ined dispose d’atouts décisifs vis-à-vis de partenaires éventuels : qualité de sa recherche, rayonnement dans la communauté scientifique, implication dans les grands débats de société. Pour cela la DRIP soutient les chercheurs et la direction dans leur recherche de financements en proposant une veille sur les appels à proposition issus des financeurs européens ou nationaux. Elle participe également au montage des dossiers et au suivi des projets.

Et les accueils de chercheurs étrangers ?

La DRIP a organisé l’accueil de 84 chercheurs étrangers en 2011, 60 % des accueils se concentrent sur la zone Europe. La zone Afrique, qui intègre l’Afrique de l’ouest, le Maghreb et le Machreq, représente 23 % des accueils. Viennent ensuite l’Amérique du Nord, avec 12 %, l’Asie, avec 4 % et l’Océanie, avec 1 %.

Quelques mots sur le Laboratoire d’excellence iPOPs ?

Le projet iPOPs Individus, Populations, Sociétés est l’un des cent lauréats de l’appel d’offre « Laboratoire d’excellence » lancé en 2010 par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche dans le cadre des Investissements d’avenir financés par le Grand emprunt.La labellisation « d’excellence » représente un levier important pour la recherche publique française en sciences de la population. Elle permettra, durant les dix prochaines années, d’initier de nouveaux projets de recherche interdisciplinaires, d’attirer des doctorants et post-doctorants, ainsi que des chercheurs de haut niveau, d’offrir de nouvelles formations et de rendre accessibles à un large public les résultats de recherche.