Reiko Hayashi

Notre relation avec l’Ined remonte à 1951 lorsque Ayanori Okazaki, alors directeur général de l’Institut pour l’étude des problèmes de population, ancêtre de l’IPSS (Institut national de recherche sur la population et la sécurité sociale), a rendu visite à Alfred Sauvy et Roger Peltier. Depuis cette date, les échanges occasionnels entre les chercheurs se sont poursuivis sur une base régulière.
En 2013, une collaboration a vu le jour entre le projet de l’IPSS sur la longévité et la santé dirigé par le Dr Futoshi Ishii et le projet MODICOD (disparités de mortalité et causes de décès) dirigé par l’Ined, ce qui a donné lieu à de multiples échanges scientifiques. Parallèlement, nous avons signé un protocole de coopération en août 2016.

Quant à moi, j’ai été en stage à l’Ined, de 1988 à 1989, entourée des chercheurs de l’INED et de stagiaires venus du monde entier.

L’IPSS est un institut de recherche public né en 1996 de la fusion de l’Institut pour l’étude des problèmes démographiques fondé en 1939 et de l’Institut de recherche sur le développement social créé en 1965. Parallèlement à l’étude des tendances démographiques et des ménages, l’Institut mène des recherches sur les politiques et les systèmes de sécurité sociale au Japon et à l’étranger. Notre collaboration avec l’Ined avait et aura à l’avenir pour objectif d’élargir et d’approfondir nos recherches, nos deux pays connaissant tous deux une longévité plus grande mais des courbes de fécondité différentes.

Nous travaillons actuellement sur la longévité, la santé et les causes de décès et, sur la base de cette collaboration, nous avons co-organisé le 1ᵉʳ février 2018 un séminaire public international à Tokyo, sur le thème de la longévité, en comparant la France et le Japon, des pays dans le peloton de tête en matière d’espérance de vie.
Nos deux organisations étant similaires, d’autres collaborations sont envisageables à l’avenir.