Anika Schenck-Fontaine
Alors que l’Ined vient de signer un partenariat avec le Duke Global Health Institute, Anika Schenck-Fontaine, doctorante au Sanford School of Public Policy de l’Université de Duke, répond à nos questions sur son séjour à l’Ined.
(Entretien réalisé en juin 2017)
Dans quel contexte s’est déroulé votre séjour à l’Ined ?
Je suis venue à l’Ined en tant que doctorante invitée pour travailler avec Lidia Panico entre octobre 2016 et mars 2017. L’objectif de cette visite était double : mener des recherches en collaboration et approfondir ma formation en tant que chercheure travaillant avec des données provenant d’études longitudinales de cohortes. L’Ined étant l’organisme de pilotage de l’Étude longitudinale française depuis l’enfance (Elfe), la première étude longitudinale de cohortes en France, c’était l’institution parfaite pour mes objectifs de recherche et de formation.
Sur quels projets avez-vous travaillé à l’Ined ? Avez-vous poursuivi vos travaux sur ces projets ?
À l’Ined, j’ai travaillé avec Lidia Panico sur deux projets centrés sur le rôle joué par les multiples dimensions des difficultés économiques (c’est-à-dire les faibles revenus, les privations matérielles et le stress financier subjectif) sur la vie des enfants. Le premier projet utilisait la Millennium Cohort Study, une étude longitudinale britannique, pour étudier l’effet particulier du stress financier subjectif sur les comportements des parents et la manière dont cela affecte le bien-être des enfants. Le second projet sur lequel nous collaborons avec Lonnie Berger, de l’Université du Wisconsin, mobilise les données Elfe pour examiner comment les faibles revenus, les privations matérielles et le stress financier subjectif interagissent avec le développement de l’enfant. Depuis mon retour à l’Université de Duke, nous continuons de travailler sur ces deux projets.