Soldes naturel et migratoire des 15 en 2002

Soldes naturel et migratoire des pays de l’Union européenne en 2002

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Ce graphique montre les soldes naturel et migratoire de chaque pays de l’Europe des 15 en 2002.

Chaque pays est représenté par une barre dont la hauteur est proportionnelle à sa population. La longueur des barres claires décrit le taux de solde naturel (naissances moins décès) et celle des barres foncées le taux de solde migratoire (entrées moins sorties), exprimés pour 1000 habitants. Les pays sont classés selon leur taux de solde total (naturel plus migratoire).

Comme la hauteur des barres est proportionnelle aux populations, leur surface représente la valeur absolue du solde naturel (surface claire), du solde migratoire (surface foncée) et du solde total.

Les soldes moyens de l’Europe des 15 sont représentés par des traits verticaux : le solde naturel s’établit à 0,8 ‰ et le solde total à 3,6 ‰ ; par différence le solde migratoire est donc de 2,7 ‰. La Grèce, l’Italie et l’Allemagne ont un solde naturel négatif, qu’il faut soustraire du solde migratoire pour obtenir le solde total (flèches et lignes blanches).

L’excédent naturel de l’Union est dû à la France, le solde migratoire à l’Allemagne et à l’Espagne

Le graphique permet de relativiser l’importance des taux observés pour les « petits » pays de l’Union : les soldes élevés de l’Irlande et du Luxembourg (dont la barre serait invisible si elle était vraiment proportionnelle à sa population) pèsent finalement peu en valeur absolue, tandis que le solde migratoire de l’Allemagne, proche de la moyenne en termes de taux, est aussi important en valeur absolue que celui de l’Espagne.

Ce graphique permet aussi de voir le poids démographique des 10 pays qui ont rejoint l’Union en 2004 : 75 millions d’habitants, soit un peu moins que l’Allemagne, avec des soldes naturel et migratoire tous deux négatifs.

Sources

Ces données publiées par Eurostat figurent dans le numéro 388 de Population & Sociétés. Les soldes y sont représentés sur deux graphiques séparés, l’un pour les taux, l’autre pour les effectifs (figures 2a et 2b).