Trajectoire d’exil dans un contexte autoritaire

Cet axe s’intéresse aux relations sociales qui s’établissent, sont préservées ou se modifient lorsque les trajectoires de mobilités sont la conséquence de déportations ou de déplacements forcés.

Les mobilités sous contrainte résultent de politiques répressives mises en œuvre par des États ou sont la conséquence de conditions qui prévalent dans les territoires de départ : crises économiques, sociales, situations de guerre et de conflits, etc. L’Europe du 19ème et 20ème siècle est traversée par d’immenses flux de population déplacées de force par les autorités des divers États ou Empire de cet espace.
L’Europe centrale et Orientale est alors particulièrement soumise à des politiques qui déportent les populations pour réprimer ou occuper, que ce soit après la 1ère guerre mondiale, à la veille puis après la Seconde guerre mondiale, durant les guerres de décolonisation, lors de l’éclatement de l’URSS et du bloc des pays de l’Est. L’ancrage dans le temps long permet en effet un regard original, les trajectoires des personnes s’inscrivent dans une histoire souvent pluri générationnelle. L’exil est enfin abordé à partir de ses manifestations contemporaines dans les villes d’Europe occidentale à partir de la seconde décennie du 21ème siècle.

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