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La fécondité des immigrées : nouvelles données, nouvelle approche
Population et Sociétés
n° 400, avril 2004
L’apport des migrations à la dynamique démographique de la France ne se limite pas aux entrées sur le territoire : les immigrants ont des enfants après leur arrivée en France. Ces enfants, par définition, ne figurent pas au solde migratoire mais au solde naturel [1]. Comment les prendre en compte pour estimer la part de l’immigration dans la natalité de la France ? Il existe trois manières de procéder, qui correspondent à autant de questions. Tout d’abord, quelle est la proportion d’enfants nés en France dont l’un ou l’autre parent est immigré ? Ensuite, où se situe la fécondité des immigrés par rapport à celle du pays d’origine et celle du pays de destination ? Enfin, quel serait le niveau de fécondité de la France en l’absence d’immigrés ?