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SDF, sans-abri, itinérant
2009, 194 pages
Belgique, France, Québec. Trois « pays » francophones, trois façons de nommer une figure de la pauvreté urbaine : sans-abri, sans domicile fixe, itinérant. Bien qu’immémoriale, cette figure a été perçue de façon nouvelle par nos contemporains au cours des années 1980.
Parce que les catégories sont des constructions sociales qui tendent à s’institutionnaliser, elles méritent toute l’attention des chercheurs. Les figures de la pauvreté sont révélatrices d’un (dés)ordre social. Elles mettent en rapport les situations vécues et la « réaction sociale» à leur égard. C’est ce qui a poussé les auteurs de ce livre à proposer une relecture du phénomène, travail comparatif et de confrontation sur l’interdépendance entre contextenational et actions entreprises en direction des personnes.
Ce travail est né d’une interrogation portée sur la place et l’utilité de la recherche face à l’installation et à la banalisation du phénomène du sans-abrisme dans les pays riches industrialisés : comment se construit un problème social dans différents contextes ? Comment les chercheurs délimitent-ils leur objet au regard du problème social considéré ?Quelle place occupe la recherche ? Comment est-elle mobilisée ? Comment se situe-t-elle par rapport à l’action politique ?
Ces questions permettent de distinguer trois étapes essentielles, les trois parties de cet ouvrage. Tout d’abord, on décrit les éléments essentiels de la genèse de ce qui est apparu comme un problème social dans chacun des pays. Ensuite, on voit comment, face à ce problème social devenu problème public, la recherche s’est développée et organisée différemment,tant au niveau des institutions que des jeux d’acteurs et de leurs effets. Enfin, les parcours de recherche, dans leur grande diversité, permettent de reformuler les enjeux de connaissances, indissociables des situations qui les ont fait naître et des réactions sociales qui les ont accompagnés tout au long de ces deux dernières décennies.
Parce que les catégories sont des constructions sociales qui tendent à s’institutionnaliser, elles méritent toute l’attention des chercheurs. Les figures de la pauvreté sont révélatrices d’un (dés)ordre social. Elles mettent en rapport les situations vécues et la « réaction sociale» à leur égard. C’est ce qui a poussé les auteurs de ce livre à proposer une relecture du phénomène, travail comparatif et de confrontation sur l’interdépendance entre contextenational et actions entreprises en direction des personnes.
Ce travail est né d’une interrogation portée sur la place et l’utilité de la recherche face à l’installation et à la banalisation du phénomène du sans-abrisme dans les pays riches industrialisés : comment se construit un problème social dans différents contextes ? Comment les chercheurs délimitent-ils leur objet au regard du problème social considéré ?Quelle place occupe la recherche ? Comment est-elle mobilisée ? Comment se situe-t-elle par rapport à l’action politique ?
Ces questions permettent de distinguer trois étapes essentielles, les trois parties de cet ouvrage. Tout d’abord, on décrit les éléments essentiels de la genèse de ce qui est apparu comme un problème social dans chacun des pays. Ensuite, on voit comment, face à ce problème social devenu problème public, la recherche s’est développée et organisée différemment,tant au niveau des institutions que des jeux d’acteurs et de leurs effets. Enfin, les parcours de recherche, dans leur grande diversité, permettent de reformuler les enjeux de connaissances, indissociables des situations qui les ont fait naître et des réactions sociales qui les ont accompagnés tout au long de ces deux dernières décennies.