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La taille des familles et le devenir scolaire des enfants d’immigrés

Collection : Documents de travail

204, 2014, 110 pages

  1. Problématique et méthodologie
  2. L’effet propre du nombre de frères et soeurs sur les destinées scolaires
  3. Les ressorts de l’influence négative de la taille des fratries
  4. Les ressources « compensatoires » des grandes familles immigrées

La taille des fratries est une variable que les études statistiques prennent classiquement en compte, parmi bien d’autres, pour décrire le déroulement des scolarités. Déjà la grande enquête de l’INED du début des années 1960 sur l’entrée en 6ème et la démocratisation de l’enseignement (Girard et Bastide, 1963) avait établi que l’« inégalité démographique » entre les familles conditionnait la réussite scolaire de la descendance : les chances d’accéder à la 6ème diminuaient lorsque la taille des familles augmentait. Depuis, le constat n’a pas été démenti. Régulièrement, les analyses, en population générale, rappellent l’impact négatif de la taille des fratries sur les scolarités, toutes choses étant égales par ailleurs (Borrel et Thave, 1989 ; Caille et O’Prey, 2002 ; Caille et Rosenwald, 2006). La CNAF a souhaité poursuivre la réflexion sur ce thème important mais encore insuffisamment exploré et a ainsi lancé, en 2009, un appel à projet de recherche sur l’impact de la fratrie sur les parcours individuels. Ce document de travail est une version remaniée et allégée du rapport remis à la CNAF en 2011. Notre projet proposait d’analyser l’impact de la taille de la fratrie sur le devenir scolaire d’une sous-population spécifique, celle des « enfants d’immigrés » (soit les personnes nées d’un ou deux parents immigrés). Il s’est appuyé sur l’exploitation des données issues de l’enquête Trajectoires et Origines (Ined-INSEE, 2008) et des opérations complémentaires qui lui sont liées (enquête Jeunes et post-enquête qualitative).

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