Bénédicte Driard, assistante de l’unité de recherche démographie économique (UR9)
Quel parcours vous a mené à l’Ined ?
Après un BEP d’accueil en milieu rural, j’ai passé le BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) et mon brevet de secourisme et je suis devenue animatrice lors de classes vertes et de classes de neige. J’ai fait aussi plein de petits boulots hors saison. Quand j’ai voulu changer de voie pour trouver un emploi à Paris, j’ai suivi une formation informatique. C’est comme cela que j’ai connu l’Ined, où j’ai effectué mon stage pratique. J’ai eu la chance que ma façon de travailler plaise ! J’y suis restée comme assistante au service du personnel avant de réussir un concours de recrutement pour un poste fixe. Cela fait aujourd’hui 21 ans que je suis entrée à l’Ined et grâce à la mobilité interne, j’ai pu connaître plusieurs services : le secrétariat général, le service Patrimoine, logistique et prévention …
En quoi consiste votre travail au sein de l’Ined ?
Depuis 2008, je travaille au sein de l’UR9, l’unité démographie économique. Je suis l’assistante de toute l’unité, qui compte près de vingt chercheur-e-s et doctorant-e-s. Mon métier comporte toute une série de tâches assez diverses, qui vont du secrétariat classique à la mise en place et au suivi des budgets des projets de recherche. Je m’occupe aussi des ordres de mission et des notes de frais quand les chercheur-e-s participent à des colloques et des séminaires à l’étranger. Je suis également chargée d’accueillir les chercheur-e-s invité-e-s ou les contractuel-le-s.
L’unité démo-éco est une unité qui « bouge » énormément : l’équipe est très jeune et dynamique. En tant qu’assistante, je participe à la vie de l’unité, je connais les thèmes de recherche de chacun-e. Nous avons l’habitude de travailler ensemble et il règne une très bonne entente, ce qui facilite la communication. Chaque chercheur-e gère ses rendez-vous, etc. Ils et elles sont autonomes et moi aussi...
Au fil des ans, le métier évolue. Quand je suis arrivée, l’unité comptait une dizaine de chercheur-e-s. Sa taille a doublé depuis : les tâches administratives deviennent plus lourdes, elles sont aussi plus complexes. Comme les nouveaux arrivants viennent d’horizons différents, le travail se diversifie. Bien sûr, le poste varie aussi selon les unités de recherche. Pour ma part, je m’occupe davantage de colloques, comme la Conférence sur le divorce d’octobre 2014. Je suis essentiellement chargée de la logistique (inscriptions en ligne, organisation, buffets, etc.). Il faut respecter les différents budgets alloués pour chaque poste de dépense et être en contact avec les divers partenaires de l’événement.
Qu’appréciez-vous le plus à l’Ined ?
Travailler pour un institut de recherche, c’est une ouverture pour l’esprit… Depuis six ans, je baigne dans la démographie. J’aime particulièrement l’atmosphère conviviale qui règne au sein de mon unité. Et pourtant, la démographie économique était, a priori, le dernier domaine que j’aurais choisi, moi qui ai toujours détesté les maths: leurs travaux de recherche sont toujours remplis de formules mathématiques! En décembre dernier, j’étais très fière d’aller à la soutenance de thèse d’un doctorant de l’unité, la première parmi ceux et celles que j’ai connus à mon arrivée. Mais comme l’unité en accueille de plus en plus, je me demande si je pourrai assister à toutes…