Migrations internationales : ce que l’on mesure (ou pas)
Communiqué Publié le 08 Novembre 2021
Parmi les événements qui contribuent à la dynamique démographique, les migrations sont les plus difficiles à appréhender. Au contraire des naissances ou des décès, elles font l’objet de définitions variables selon les pays et de mesures beaucoup moins standardisées, deux facteurs de confusion dans les débats publics. Cris Beauchemin, Louise Caron, Marine Haddad et Franck Temporal font le point sur le sujet et situent la France par rapport à ses voisins européens.
La plupart des pays du monde ne disposent pas d’instruments permettant de produire des statistiques régulières sur les migrations internationales. Les définitions et les méthodes de mesure peuvent par ailleurs varier d’un pays à l’autre. Depuis le début des années 2000, les organisations internationales, comme les Nations Unies ou l’Union européenne, promeuvent des approches plus standardisées qui permettent de réaliser des comparaisons. Quel que soit l’indicateur retenu, la France apparaît en Europe de l’Ouest comme l’un des pays où l’immigration est la plus faible.
Date de publication : 10/11/2021