Le premier sous axe est composé de quatre volets et s’intéresse aux dynamiques éducatives au sens large. Le premier analyse la période de la petite enfance de la naissance à la toute première scolarisation en école maternelle. Le deuxième s’intéresse aux effets d’une scolarisation dans un établissement scolaire privé. Le troisième étudie les inégalités dans les trajectoires éducatives. Le quatrième s’intéresse à la reproduction sociale dans les cursus sélectifs. Le deuxième sous axe s'articule autour de deux volets. Le premier examine l'impact des événements de vie sur les trajectoires de revenus des individus. Il prend en compte non seulement les effets directs de ces événements, mais aussi le rôle du système socio-fiscal dans l'assurance contre les chocs de revenus. Le second explore la corrélation entre ces événements et leur cumul sur le cycle de vie, afin de mieux comprendre comment ces événements influencent les inégalités de revenu au cours de la vie. Le troisième et dernier sous-axe s’intéresse à la question des transferts privés entre individus et à la manière dont ceux-ci contribuent aux inégalités. Ces transferts s’envisagent d’un point de vue matériel, autour de la question de la transmission du patrimoine et de ses conséquences sur les trajectoires patrimoniales des individus. Nous considérons dans un dernier volet des formes immatérielles de transferts privés : des transmissions d’information, de normes, ou de préférences.
Ces travaux reposent sur l’utilisation de méthodes quantitatives avancées (économétrie des données de panel, méthodes d’évaluation des politiques publiques (appariement, différence de différences, régression sur discontinuités, variables instrumentales, etc.) et mobilisent fortement des données longitudinales. Ils recourent également à des modèles de microsimulation dynamique, des méthodes telles que les analyses typologiques et de séquences (optimal matching) ou encore des méthodes mixtes, qualitatives et quantitatives. Les sources de données utilisées sont nombreuses et variées.