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Une inconnue en sciences sociales. La Fondation Alexis Carrel (1941-1945)
Outside-of-series works
1992, 550 pages
Prix Nobel de médecine en 1912, auteur d'un bestseller à diffusion mondiale, L' homme, cet inconnu paru simultanément en anglais et en français en
1935, Alexis Carrel assura pendant un peu plus de deux ans et demi, de 1942 à 1944, dans la France occupée, les fonctions de Régent de la Fondation française pour l'étude des problèmes humains.
Créé comme «établissement public de l'Etat, doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière» par la loi du 17 novembre 1941, cet organisme, dit aussi Fondation Carrel, s'était vu assigner une double mission: la première, définie par la loi du 14 janvier 1942, consistait à «étudier sous tous les aspects les mesures propres à sauvegarder, améliorer et développer la population française» et la seconde, mentionnée dans le premier Cahier de la Fondation, était de «synthétiser les efforts poursuivis en dehors d'elle ou dans son sein et développer la science de l'homme».
Les circonstances de l'époque expliquent que cette institution importante soit encore mal connue. Cet ouvrage analyse les conditions de la formation et du fonctionnement d'un organisme qui, en conjuguant et en croisant les apports de la médecine et de plusieurs sciences sociales (économie, démographie, sociologie, anthropologie physique...), a joué un grand rôle dans le développement ultérieur des sciences sociales en France, notamment avec la création en 1945 de l'Institut national d'études démographiques.
1935, Alexis Carrel assura pendant un peu plus de deux ans et demi, de 1942 à 1944, dans la France occupée, les fonctions de Régent de la Fondation française pour l'étude des problèmes humains.
Créé comme «établissement public de l'Etat, doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière» par la loi du 17 novembre 1941, cet organisme, dit aussi Fondation Carrel, s'était vu assigner une double mission: la première, définie par la loi du 14 janvier 1942, consistait à «étudier sous tous les aspects les mesures propres à sauvegarder, améliorer et développer la population française» et la seconde, mentionnée dans le premier Cahier de la Fondation, était de «synthétiser les efforts poursuivis en dehors d'elle ou dans son sein et développer la science de l'homme».
Les circonstances de l'époque expliquent que cette institution importante soit encore mal connue. Cet ouvrage analyse les conditions de la formation et du fonctionnement d'un organisme qui, en conjuguant et en croisant les apports de la médecine et de plusieurs sciences sociales (économie, démographie, sociologie, anthropologie physique...), a joué un grand rôle dans le développement ultérieur des sciences sociales en France, notamment avec la création en 1945 de l'Institut national d'études démographiques.