Atelier final du projet scientifique MADAS
Gilles Pison coordinateur du programme MADAS, en concertation avec nos partenaires : l'IRD et l'ANSD
Cet atelier prendra la forme de deux réunions scientifiques :
- Les évolutions de la mortalité au Sénégal et en Afrique sub-saharienne : que sait-on ? que valent les sources d’information : le 20 octobre à l’IRD-Dakar
- Les changements démographiques au Sénégal et en Afrique : que sait-on ? que valent les sources d’information : colloque d’une demi-journée le 21 octobre à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie sénégalaise (ANSD)
Tous les pays du monde ont besoin de mesurer avec précision les risques de décès et d’anticiper leur évolution. Au Sénégal, et de façon plus générale, en Afrique, la mesure des niveaux et tendances de la mortalité repose largement sur les enquêtes nationales et les recensements, car l’état civil est souvent incomplet. À ce jour, un décès sur trois seulement est enregistré à l’état civil au Sénégal. Seuls les grands centres urbains parviennent à atteindre une couverture élevée de l’état civil. Mais quelle est la fiabilité des informations fournies par les enquêtes et les recensements ? Un programme de recherche est mené depuis quatre ans au Sénégal sur ce thème. L’atelier du 20 octobre est l’occasion de présenter ses premiers résultats et d’examiner comment améliorer la mesure de la mortalité au Sénégal et en Afrique.
Cet atelier est une réunion scientifique de petite taille rassemblant principalement des spécialistes, en particulier les chercheurs participants au programme de recherche MADAS ; il est suivi le 21 octobre matin d’une demie journée de colloque consacrée aux changements démographiques au Sénégal et en Afrique sub-saharienne ; Il est ouvert à un large public et s’adresse à toutes les personnes s’intéressant aux questions de population et à la mesure des phénomènes démographiques.
Ces deux réunions seront l’occasion de présenter et discuter les résultats des recherches menées dans le cadre du projet MADAS, et aussi de réfléchir à la suite. Elles seront l’occasion de montrer l’intérêt des observatoires de population et de santé du Sénégal (Bandafassi, Mlomp et Niakhar). Un des objectifs est aussi de donner de la visibilité aux collaborations initiées avec l’ANSD et de les pérenniser.