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Former une famille en contexte migratoire

Collection : Documents de travail

181, 2012, 45 pages

  1. L’histoire féconde des immigrés et des natifs des DOM
  2. L’histoire féconde des descendants d’immigrés

Ce document de travail s’inscrit dans une série de textes résultant de l’exploitation de l’enquête « Trajectoires et Origines, enquête sur la diversité des populations en France » (TeO), dont le premier (n°168 fournit les premiers résultats sur l’ensemble des thèmes traités par l’enquête). Il s’agit de versions de travail qui seront publiées sous une forme révisée dans un ouvrage aux Editions de l’Ined.

Cet article montre que l’histoire féconde des immigrés est très liée à leur calendrier migratoire. Ceux qui ont amorcé leur vie conjugale dans le contexte social de leur pays d’origine ont davantage d’enfant que ceux qui l’ont débutée en France. Même s’ils ont en moyenne plus d’enfants que les personnes de la population majoritaire, les immigrés arrivés sans enfant se rapprochent des normes procréatives de leur société d’installation. Les descendants d’immigrés ne reproduisent pas le comportement de fécondité de leurs parents, ni n’adoptent complètement celui de la population majoritaire, que ce soit en termes d’âge à l’entrée en parentalité, ou en termes de descendance finale. Ils retardent leur entrée en parentalité, notamment les hommes, mais ont à 40 ans le même nombre d’enfants que les personnes de la population majoritaire. On observe chez certains une transmission intergénérationnelle des comportements de fécondité, mais les facteurs économiques, notamment les difficultés d’insertion sur le marché du travail, conduisent certains descendants d’immigrés à avoir moins d’enfants que désiré, voire à rester sans enfant.

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