@@src2@@
Sécularisation ou regain religieux : la religiosité des immigrés et de leurs descendants
Collection : Documents de travail
n° 196, 2013, 47 pages
Religion et religiosité dans l’immigration
- Immigration et panorama des religions en France
- Abandon de la religion : moins une affaire de génération que de socialisation familiale
- Une religiosité nettement différenciée selon l’origine et la religion
- Religiosité et frontières sociales
- Les déterminants de la religiosité
Transmission et évolution intergénérationnelle de la religiosité
- Le renforcement religieux chez les plus jeunes : effet de génération ou de famille ?
- La montée de la religiosité : effet de période et effet de cohorte
- Transmissions intergénérationnelles
- Identité et religion
La sécularisation de la vie sociale et politique progresse sans discontinuer en France, en dépit d’un "retour du religieux" qui semble s’esquisser du point de vue de la religiosité des jeunes. Dans ce contexte, l’émergence de l’islam comme seconde religion de France provoque de nombreux débats qui portent sur les adaptations réciproques de la société française et des structures et pratiques de ce culte minoritaire. Mais au-delà de l’islam en tant que tel, c’est le rapport à la religion des immigrés et de leurs descendants qui est perçu comme spécifique par contraste avec celui de la population majoritaire. Mais qu’en est-il vraiment ? La religiosité des immigrés et de leurs descendants se distingue-t-elle de celle de la population majoritaire ? Observe-t-on des modes différenciés de religiosité selon l’origine, à l’intérieur des mêmes religions, et entre religions ? Comment s’effectue la transmission religieuse intra-familiale et dans quelle mesure le fait d’avoir grandi dans une famille où la religion était importante détermine la religiosité actuelle des personnes ? Le maintien du sentiment religieux est-il plus fréquent dans les religions minoritaires, en particulier dans le cadre de la migration ? Pour la première fois, l’enquête TeO permet de traiter ces questions sur la base d’effectifs représentatifs et de taille suffisante pour analyser les relations entre trajectoires sociales, origines géographico-culturelles et affiliations religieuses.